"Linux ca sert à rien"

Amaury a écrit:Go Post -----> VDM

Le boss de Xat a écrit:en plus y'a autant de bug que sur windows

Bonjour,

je me permet de mettre un tableau comparatif des systèmes d'exploitation installés, au niveau mondial, toutes architectures, et bien sûr en entreprises pour les clients et pour les serveurs :

2000 2003 2007 évolution
annuelle
2000-007

S.E. clients :
Windows 280 557 000 390 667 000 556 035 000 + 9,7 %
Mac OS 13 978 000 14 497 000 13 384 000 - 2,3 %
Linux 1 499 000 6 373 000 25 104 000 + 43,9 %
autres 35 749 000 4 229 000 468 000 - 43,2 %
Total + 9,6 %

S.E. serveurs
Windows 6 989 000 10 261 000 16 900 000 + 12,9 %
Linux 1 527 000 2 595 000 6 585 000 + 28,1 %
Unix 2 8333 000 2 332 000 1 855 000 - 6,1 %
Novell Netware 3 501 000 2 022 000 977 000 - 16,4 %
IBM OS/400 221 000 118 000 75 000 - 12,5 %
Open VMS 129 000 77 000 7 000 - 41 %
Mainframe IBM 21 000 17 000 13 000 - 6 %
autres mainframes 9 000 1 000 0 - 59 %
autres 1 148 000 214 000 3 000 - 63,8 %
Total + 9,4 %


Les chiffres parlent d'eux même, on peut donc voir l'évolution nette de GNU/Linux et je ne pense pas que ce soit par hasard.
De plus, si les bugs existent sur les 2 systèmes, il y en a énormement moins sur Linux. Et si il faut choisir entre 2 systèmes qui buguent, je préfère prendre celui qui est totalement gratuit.

Pourquoi Windows garde le monopole ? Surement parce que malgré tout c'est un système stable mais aussi certainement parce que c'est le système pré-installé sur tous les PC en vente. Le consommateur n'a pas le choix... enfin, il ne croit pas avoir le choix pourtant il l'a. Pour la plupart des utilisateurs PC, un PC = Windows et ils ne pensent pas au reste.

Je préfère signaler que ce mail n'est qu'à titre informatif, même si je l'avoue c'est un peu pour défendre Linux qui mériterait, si ce n'est plus, la place de Windows.

Merci, bonne soirée,

Jérémy

Code:

Mon cher Jeremy,
 
"Les statistiques sont la forme la plus évoluée du mensonge". Cette citation est de Descartes, l'un des père de la pensée moderne.
Ceci pour te dire que les chiffres que tu exposes sont certes réels mains ne prennent pas en considération le problème dans sa globalité et c'est là que le bas blesse. Peut-être que ce que tu exposes est vrai mais pour qu'une entreprise prenne un virage à 180° tel que tu le souhaite, le décideur devra prendre en compte bien d'autres paramètres tels que :
Ressources internes : les OS doivent être maintenus. Chaque bug est facilement explicable aux utilisateurs : "c'est Bil Gates qui fout la merde". Je te renvoie aux difficultés d'installation de l'exchange sur Dunkerque pour lequel nous avons ouvert un incident Microsoft alors que le problème venait de notre boitier IGSA. IL a bon dos Bill.
Ressources externes : pour une PME, la maintenance d'une architecture est forcément externalisée puisqu'elle ne peut disposer de suffisamment de ressources dans son SI. Or, l'offre prestataire en matière de Linux n'est pas aussi riche que celle de personnes formées sur Microsoft. Le choix restreint apparaît donc comme une contrainte qui freine la prise de décision.
Ajustement des statistiques : la taille moyenne des PME et leur taux d'équipement avant mise en place Linux est propbablement la distorsion la plus criante du tableau que tu présentes. En effet, ne serait-ce pas que les nouvelles entreprises sans infrastructure pré-existante qui mettent en place Linux ?
 
Donc pour conclure, en tant que décideur, je suis bien évidemment sensible à la veille technologique qui est au XXIème siècle un des axes stratégiques les plus importants pour une PME. Donc je suis favorable à examiner de telles solutions.
Par contre, de telles études doivent s'accompagner d'éléments factuels capables d'expliquer au béotien (moi-m^me et 99,99% des utilisateurs) l'intérêt d'un tel virage.
 
Or donc, affaire à suivre.

Code:

Bonjour,

je ne cherche en aucun cas à ce que l'entreprise migre son SI. D'ailleurs, je ne suis pas en mesure de prendre de telle décisions. Je suis bien conscient qu'une entreprise comme TRISELEC disposant d'une infrastructure mise en place et organisée d'une telle manière doit avoir de réelles raisons pour faire un virage à 180°, sachant que cela risque de perturber l'ensemble des utilisateurs et administrateurs du SI de l'entreprise. En effet, une entreprise qui démarre aura plus facilement le choix des systèmes à installer.
Je suis également prêt à défendre "Billou" comme le "Manchot", qui, sans en douter, a vraiment du mettre corps et âme pour mettre en place en système aussi reconnu que Windows, sans parler de tout ce qu'il y a autour dans la multi-nationale Microsoft.
Mais comme vous pouvez en douter, je suis favorable à Linux malgré tout le respect que j'ai pour Windows, et ce pour plusieurs raisons :
- la stabilité
- la sécurité
- la communauté fondée sur le partage
- l'ouverture libre des sources
- la gratuité
- ..

Or, en effet, les offres des prestataires sous Windows sont logiquement plus nombreuses que sous Linux pour une simple raison : le nombre d'utilisateur.
Malgré tout, Linux continuera à bousculer Microsoft Windows car en plus des systèmes sur PC, Linux se met également aux systèmes PDA et aux systèmes sur consoles. Et je pense bien qu'il souhaite (Linux) à terme être à niveau égal en terme d'effectif de systèmes installés que Windows, si ce n'est pas le dépasser pour des raisons logiques citées un peu plus haut. Je trouve cette initiative vraiment courageuse.

Personnellement, je suis tout à fait confiant dans leurs démarches et je pense que le système GNU/Linux devrait faire de plus en plus parler de lui dans les mois/années à venir. Je ne met en aucun cas la défaillance d'une entreprise telle que Microsoft (d'ailleurs, est-ce vraiment possible ?) sur le tapis, mais bien l'obligation du partage du marché au moins sur les infrastructures PC, et Microsoft est actuellement incapable d'assumer intégralement cette vérité.

Bonne journée,

Jérémy